27 août 2012
Le cercle du temps
La nasse m'opresse,
Je cours, toujours
plus vite après l'ivresse
Mais ils défilent nos jours...
Je ne compte plus les minutes,
Celles qui m'abessent
Celle qui me perdent et permutent.
Ils ordonnent, on exécute.
Elle est pour moi une maitresse,
Cupide de notre temps.
Manipulatrice et traitraisse.
Elle se nourrit des vivants,
Les entraine petit à petit
Dans sa ronde puis les laisse,
Seuls, un pied dans la tombe.
Restent alors les regrets,
De notre jeunesse perdue
Pour l'appel des sommets.
À voir trop haut nous perdons de vue
Que les montagnes ennégées
sont si belles misent à nues
Sans les paillette dorées que nous voulons gagner.
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